Géo RETIF

Présentation du Géo RETIF

Bienvenue sur la cartographie interactive du « Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises » (RETIF) !
Naviguez sur la carte pour connaître la localisation précise de tous les tableaux italiens conservés dans les musées et les églises de France, et cliquez sur les résultats pour accéder aux fiches complètes dans AGORHA.

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Tutoriel

Work in progress*

*Travaux en cours

Présentation du programme RETIF

Recenser, étudier et faire connaître le patrimoine italien conservé dans les églises et les musées de France, tel est l’objectif du Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (RETIF), à l’initiative de Michel Laclotte, lancé dès l’inauguration de l’Institut national d’histoire de l’art en 2001. Ce programme de recherche a pour objet d'établir le corpus des œuvres italiennes du XIII^e siècle au début du XX^e siècle et de dresser ainsi un panorama de la réception de l'art italien en France. Il ne prend en compte que les œuvres peintes sur supports mobiles (toile, bois, métal, papier...) : les peintures murales sont exclues ainsi que les pastels. Les copies, d'un certain niveau de qualité sont incluses, car elles témoignent de la réputation des modèles au cours des siècles.

Le RETIF est la suite naturelle d’un ensemble d’entreprises pour l’étude du patrimoine italien dans les collections françaises, depuis les travaux de Bernard Berenson et de Roberto Longhi jusqu’aux expositions qui ont fait date telles De Giotto à Bellini et Venise au XVIII^e (Orangerie, 1956 et 1971), Le XVI^e siècle européen (Petit Palais, 1965), Seicento. Le siècle de Caravage (Grand Palais, 1988), Escales du Baroque (Marseille, 1988), Settecento, le siècle de Tiepolo (Lille et Lyon, 2000). L’une des sources essentielles du RETIF fut le répertoire publié à la suite de l’exposition Seicento, par Arnauld Brejon de Lavergnée et Nathalie Volle, qui précisait les attributions récentes et les provenances des œuvres, deux champs qui composent la base en ligne du RETIF et sur lesquelles portent encore les recherches. Un peu plus d’une quinzaine d’années après son lancement, riche d’environ 14.000 notices, le RETIF poursuit ses mises à jour et ses enquêtes, en se nourrissant des publications et des échanges avec les musées et les spécialistes. Un comité se réunit régulièrement à l’INHA pour passer en revue les tableaux en quête d’attribution. En cas de doutes ou d'incertitudes les attributions successives sont signalées, témoignant de la « fortune critique » des artistes au cours du temps. Pour un grand nombre d’œuvres inédites, des noms d'artistes et des foyers de création sont proposés après consultation des spécialistes français et étrangers. Pour chaque œuvre, l'accent est porté sur quatre éléments : changements d’attribution, provenance, bibliographie sommaire et reproduction de la meilleure qualité possible. Les clichés ont été choisis dans les différents fonds publics qui ont généreusement autorisé leur mise en ligne (musées, Réunion des musées nationaux, services régionaux de l'Inventaire, conservations des Antiquités et Objets d'Art, du Centre de Recherche et de Restauration des musées de France (C2RMF), conservations des Monuments Historiques, médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine).

L’ambition du RETIF est d’être exhaustif, actualisé, libre d’accès et exploitable par tous afin de mettre en valeur le patrimoine et de faire découvrir des tableaux oubliés ou inédits. Il a parfois donné naissance à des projets d’envergure comme les expositions Heures italiennes. Trésors de la peinture italienne en Picardie (XIV^e-XVIII^e siècles) à Amiens, Beauvais, Chantilly et Compiègne, sous le commissariat de Nathalie Volle et Christophe Brouard en 2017. à l’occasion de cette exposition, la Cellule d’ingénierie documentaire de l’INHA avait créé une application cartographique des données du RETIF pour la région Hauts-de-France. Après plus de six ans de saisie dans AGORHA, il avait semblé nécessaire d’expérimenter d’autres formats d’exploitation numérique des données de la recherche, notamment à des fins de médiation. Profitant de l’approche territoriale de l’exposition Heures italiennes, la réalisation d’une carte interactive où l’usager pouvait visualiser la répartition géographique des tableaux italiens s’était révélée être une approche pertinente.

Fort de son succès, l’application prenant en compte l’ensemble des données du RETIF a été réalisée en 2019. Elle permet d’explorer la base dans toute sa richesse, notamment grâce à des filtres liés aux siècles de création. Elle donne à l’usager la possibilité de se localiser et d’observer sur une zone précise les tableaux italiens conservés dans les collections publiques, puis d’afficher les notices correspondantes, sous un format délibérément simplifié. Un lien vers la notice complète de la base de données est également disponible pour chaque œuvre. Cette exploitation de données fut également l’occasion de créer un corpus librement réutilisable et d’ainsi contribuer, grâce à la rédaction d’un tutoriel à des fins pédagogique, à l’utilisation des données dans la pratique de l’histoire de l’art, à partir d’outils issus des digital humanities.

La base de données RETIF est consultable sur AGORHA.

Équipes :

Le RETIF est géré par le Département des études et de la recherche (DER) et rattaché au domaine « Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles et économie de l’art ».

Directeur scientifique du programme : Michel Laclotte

Conseillers scientifiques : Philippe Sénéchal (2001-2004) ; Olivier Bonfait (2004-2006) ; Marion Boudon-Machuel (2006-2008) ; Chantal Georgel (2008-2017) ; Ariane James-Sarazin (2017-2018)

Pensionnaires : Éric Pagliano (2004-2008) ; Nathalie Volle (2009-2015) ; Servane Dargnies (2015-2019)

Chargés d'études et de recherche : Sarah Boyer, Damien Bril, Aurélia Cohendy, Matteo Gianeselli, Caroline Guibert, Valentina Hristova, Vincenzo Mancuso, Christian Omodeo, Emmanuelle Opigez, Mickaël Szanto et Marie Tchernia-Blanchard.

Cellule l’ingénierie documentaire : Antoine Courtin, Chloé Gautier, Pierre-Yves Laborde, Federico Nurra.

Stagiaires : Maria-Clara Anastasio, Agnès Barbier, Marie Bona, Odette Berthelé, Bénédicte Bonnet-Saint-Georges, Constance Calderari-Froidefond, Diane Chéné, Johanna Delaunai, Corentin Dury, Cyril Gerbron, Domenico Giampa, Manuel Lalanne, Isabelle Lassave, Michal Litwinowicz, Chiara Longo, Chiara Marin, Lara Maschio, Laetitia Masson, Natacha Pernac, Véronique Plotard, Marion Rampini, Neville Rowley, Agathe Roy, Caroline Soudan, Giulia Spina, Elsa Vernier-Lopin, Elena Viviani.

Boursiers : Mylène Allano (boursière Singer-Polignac), Aurélie Betton (boursière université de Provence), Géraldine Bidault (boursière EPHE), Silvia Davoli (boursière San Paolo), Jérôme Delaplanche (boursier Singer-Polignac), Francesco Fabris (boursier Leonardo da Vinci), Léo Minois (moniteur-étudiant), Valeria Motta (boursière Leonardo da Vinci), Silvia Piretta (boursière San Paolo), Francesca Valentini (boursière Leonardo da Vinci).

Chercheur invité : Daniele Benati.

Comité scientifique (2015-2019) : Jean-Christophe Baudequin, Thomas Bohl, Arnauld Brejon de Lavergnée, Christophe Brouard, Constance Calderari-Froidefond, Giancarla Cilmi, Philippe Costamagna, Benjamin Couilleaux, Pierre Curie, Jean-Pierre Cuzin, Véronique Damian, Servane Dargnies, Vincent Delieuvin, Corentin Dury, Mario Epifani, Laura de Fuccia, Matteo Gianeselli, Catherine Goguel, Guillaume Kientz, Michel Laclotte, Sylvain Laveissière, Stéphane Loire, Vincenzo Mancuso, Stefania Mason, Florian Métral, Eric Pagliano, Miriam di Penta, Pierre Rosenberg, Maël Tauziède-Espariat, Dominique Thiébaut, Nikita de Vernejoul, Nathalie Volle.

Institutions partenaires : Réunion des musées nationaux ; Direction générale des Patrimoines ; Département des peintures du musée du Louvre ; Centre de recherche et de restauration des musées de France ; Médiathèque de l'architecture et du patrimoine ; Inventaire général du patrimoine culturel ; Direction des affaires culturelles de la ville de Paris ; Association des conservateurs des musées du Nord-Pas-de-Calais ; Association des musées de la région Centre ; Direction du patrimoine de la collectivité territoriale de Corse ; tous les conservateurs des musées territoriaux et les responsables nationaux, régionaux et départementaux des antiquités et objets d'art.

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Crédits

Développé par la cellule ingénierie documentaire (CID) du département des Études et de la Recherche (DER) de l'institut national d'histoire de l'art (INHA) en utilisant la librairie JavaScript Leaflet et les données issues de la base AGORHA du RETIF (© INHA) ; mis à jour le 25/02/2020.

Fonds de cartes :

Stamen Design, CC BY 3.0 [étiquettes]

Données ouvertes pour la réutilisation

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Les données de la base de données du Géo RETIF, issues de la base AGORHA, sont placées sous licence Creative Commons 4.0.
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